De sombres présages ?

Dernièrement, j'ai assisté à un congrès à Marrakech, j'ai discuté de la campagne électorale américaine. Certaines personnes se réjouissaient du divertissement qu'offrent chaque jour les deux candidats. Mais pour moi, c'est manquer la dimension catastrophique de ces élections. Il est d'ores et déjà certain que le prochain locataire du bureau ovale sera vraisemblablement éreinté. La plupart des gens répudient Trump, mais ne portent pas plus sa rivale. Les raisons du rejet de Trump sont assez évidentes : son programme est franchement critiquable. Le réticence qu'inspire sa rivale est néanmoins plus difficile à expliquer. Ce n'est pas une affaire de sexe. C'est son manque évident de chaleur qui déplaît aux américains. En bref, aucun des candidats n'a su s'imposer, jusque dans son propre camp. Le prochain président sera donc probablement contesté dès sa prise de fonction, et n'aura en conséquence bien du mal à diriger. L'Amérique sera divisé et certainement paralysé. Certains voient en cette situation, mais pour ma part, il n'y a rien de bon dans le fait que la principale puissance mondiale soit affaiblie. Mais en fin de compte, un problème comparable se pose en France. Aux élections de 2017, aucun candidat ne semble être capable de remporter les suffrages. Il n'y a d'ailleurs de détailler combien il y a de candidats chez les socialistes et les républicains pour apercevoir à quel point les partis sont fragmentés. La situation est donc identique à celle des Etats-Unis. Et que deux grandes puissances soient secouées quand le terrorisme requiert une importante coopération internationale ne manque pas d'être plutôt affolant pour les prochaines années.Au-delà de cette conversation, j'ai bien aimé ce congrès à Tanger. Voilà d'ailleurs le site de l'agence par laquelle nous sommes passés, si vous voulez jeter un oeil. En savoir plus en suivant le lien sur le site du spécialiste réputé de ce séminaire incentive.