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Paula dans les News
22 novembre 2017

Accroître la coopération avec l’industrie

L’industrie occupe une place de premier plan dans le tableau des relations entre la population et l’environnement. C’est probablement elle qui joue le plus grand rôle dans les modifications, tant positives que négatives, qui interviennent au niveau de la base de ressources pour le développement. Aussi l’industrie et le gouvernement auraient-ils intérêt à coopérer plus étroitement. L’industrie mondiale a déjà pris quelques mesures d’importance en adoptant volontairement des directives en matière d’environnement, de ressources naturelles, de science et de technologie. Même si un petit nombre seulement de ces directives ont été étendues ou appliquées régionalement en Afrique, en Asie ou en Amérique latine, l’industrie continue à s’occuper de ces questions par le biais de diverses associations internationales. Des progrès notables ont été accomplis en ce sens par la Conférence mondiale de l’industrie sur la gestion de l’environnement qui s’est tenue en 1984. A la suite de cette conférence, plusieurs grandes sociétés appartenant à des pays développés se sont récemment associées pour former le Bureau international de l’environnement dont la mission est d’aider les pays en développement à résoudre leurs problèmes d’interférence entre le développement et l’environnement. De telles initiatives sont pleines de promesses et méritent d’être encouragées. La coopération entre les gouvernements et l’industrie avancerait plus rapidement encore si les deux partenaires s’entendaient pour créer des conseils consultatifs mixtes pour le développement durable, lesquels prêteraient conseils et assistance aux parties concernées et collaboreraient à l’élaboration et à la mise en application de politiques, de lois et de réglementations relatives à des formes de développement plus durables. Sur le plan international, les gouvernements et les ONG devraient œuvrer, en collaboration avec l’industrie et par le biais des organisations régionales compétentes, à l’élaboration de codes fondamentaux de bonne pratique en matière de développement durable, en s’inspirant pour cela des codes volontairement acceptés qui existent déjà, notamment en Afrique, en Asie et en Amérique latine, et dont les dispositions seraient élargies. Le secteur privé exerce aussi une influence majeure sur le développement par le biais des prêts consentis par les banques commerciales nationales ou étrangères. En 1983, par exemple, la proportion des crédits que les pays en développement ont reçus de sources privées, principalement sous forme de prêts consentis par des banques commerciales, a dépassé le montant total de l’Aide publique au développement (APD) pour l’exercice considéré. Depuis 1983, à mesure que l’endettement se creusait, le montant des prêts consentis par les banques commerciales aux pays en développement est allé en diminuant. On s’efforce actuellement d’encourager les investissements privés. Les efforts de cette nature devraient aller dans le sens d’un appui au développement durable. Les firmes industrielles et les sociétés financières qui opèrent de tels investissements, de même que les programmes de crédit à l’exportation, d’assurance-investissement et autres qui les soutiennent, devraient intégrer à leurs politiques des critères de développement durable.

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Paula dans les News
  • Bienvenue sur mon espace de liberté, d'écriture et d'expression. Je suis Paula Ferda, une jeune brésilienne en découverte de la France. Mon pays me manque, mais j'aime beaucoup la France, malgré ses défauts. Ici sont tous mes coups, de coeur et de gueule.
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